Jaisfaar et l'utilité de la vie. [PV Mereën
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Date d'inscription : 09/06/2017
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Jaisfaar et l'utilité de la vie. [PV Mereën
Informations diverses.
Le felahis était étendu sur la plage depuis des heures déjà. Il n'avait envie de rien, ni de marcher, ni de voler, ni de voir du monde. Les yeux clos, l'animal était couché sur le flanc, sa queue battant dans un rythme lent et tranquille, son souffle paisible. Il dormait ? Non, pas vraiment, pas totalement... Il écoutait le temps glissé sur sa cape d'indifférence, il appréciait le son de la houle. Le roulement des vagues qui s'approchent pour lécher ses pattes et qui reculent avec lenteur. Il aimait cette paix passagère qui durerait jusqu'à l'arrivée d'un autre individu. Les autres, il ne voulait pas les voir. Ni elle, ni lui, ni aucun autre... Il voulait juste se reposer, encore un peu, oublier ses faiblesses, ses forces, et ses soucis.
A quoi servait l'attachement ? Cela était tellement dangereux... Mais il n'avait pas pu y échapper, la force du démon était grande, et elle l'avait happé. Un jour il blesserait un proche, s'en voudrait ne pourrait s'en remettre, et mourrait en laissant derrière lui des regrets. Quelle idée idiote... C'était tellement sans intérêt et dénuée de sens. Il soupira longuement lassé de cette vie qui est la sienne, fatigué de ce battre dans un but qu'il n'a pas. Les Nordaëns sont les ennemis ? Non, l'ennemi c'est le fait d'exister... De vieillir de mourir et de rencontrer. Les Nordaëns ont le même ennemis,mais ça qui le comprendra ? Pas grand monde, sans doute pas Vahïarin, ni même Merëen, et Faerun non plus... Pourquoi est-il bêta alors s'il ne dit pas ce qu'il pense ? A oui, parce qu'on lui a demandé, c'est vrai il a été assez con pour accepter.
L'amour et les sentiments ça fait vraiment faire n'importe quoi... Ah puis ça fatigue dans avoir, et c'es prise de tête en plus. Il poussa un autre soupir. Mais il entendit rapidement des pas dans le sable. Ayant peu d'odorat pour ne pas dire pas du tout, il ignorait qui approchait. Il souffla et agita les oreilles.
"Qui que vous soyez... J'ai pas envie de vous voir." .
Re: Jaisfaar et l'utilité de la vie. [PV Mereën
Les coraux étaient de toutes les couleurs et illuminaient le lieu tel un feux d'artifice qui éclair le ciel de la nuit par ses diverses couleurs exubérantes.Mais il n'y avait pas que les coraux qui avaient autant de couleur, les poissons qui peuplaient le lieu avaient eu aussi des robes d'écailles magnifiques, à tel point que parfois la Bêta pouvait en être jalouse.
La femelle croisait ainsi la route de nombreux poissons mais aussi celle des Rez et des tortues de mer. Les tortues de mer étaient un met fabuleux pour la grise, heureusement qu'elle n'avait pas faim aujourd'hui. Elle s'élança avec sa longue queue et ses pattes pour surgir de l'eau tel un dauphin avant de replonger tête la première. Elle adorait s'adonner à se spectacle de pirouette. Dommage que Jaïfaars ne soit pas là, il aurait été fière de la voir ainsi, avec tant de grâce et de douceur. Lui qui généralement se fait gronder, il n'y a que lorsque la femelle était dans l'eau qu'il pouvait être tranquille.
Après avoir nagé une bonne heure avec ses semblables, Merëen décida de rentrer. Elle nagea donc jusqu'à la plage de sable blanc. Elle émergea de l'eau et se rendit sur la plage avant de se secouer. Son tissus était trempé et récolté tout le sable au sol, ce n'était pas pratique. Elle s'avança et aperçue son compagnon. Elle s'interrogea sur sa venue ici tout en se dirigeant vers lui d'un pas félin. Il avait du l'entendre puis qu'il annonça haut et fort qu'il ne voulait voir personne ici. Alors la femelle, juste par plaisir de contradiction lui sauta dessus et fit une roulade. Ses yeux étaient grands et rond, elle voulait s'amuser et le taquiner un peu.
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Re: Jaisfaar et l'utilité de la vie. [PV Mereën
Informations diverses.
Couché dans le sable qu’elle ne fut pas sa surprise quand Merëen vint se caliner à lui avant de rouler avec lui, lui écrasant une fois les ailes et le couvrant de sable. Il la dévisagea avant de mettre ses oreilles en arrière tandis qu’elle était toujours sur lui. Elle dégoulinait de sable et d’eau et il trouvait cela très désagréable car le sel lui donnait des démangeaisons. Il la repoussa en râlant un peu avant de se redresser et de secouer son court pelage pour en faire partir un maximum de sable et de sel avant de reposer ses yeux sur sa dulcinée, qui, il devait l’avouer, était tout de même toujours aussi désirable.
« ça y est t’a finis de faire l’enfant ? »
Il s’approcha d’elle maintenant qu’elle était un peu calme, et frotta sa joue contre la sienne en ronronnant. Un signe d’affection qu’il aimait lui montrer. Il était content de la voir. En fait si c’était elle, alors il était toujours content car c’était sa précieuse Merëen, celle qu’il ne fallait pas toucher au risque de se faire égorger et tout simplement dévoré par le Felahis ailé. Le felahis après avoir ronronner contre sa douce se recula et l’observa. Elle sentait le poisson, elle venait sans doute de sortir de l’eau après avoir nagé quelques heures. Lui qui détestait l’eau, beaucoup se demandait comme il faisait pour aimer la jeune femelle. Mais il préférait attendre sa sirène sur la berge plutôt que de se noyer en essayant de la suivre. Et puis cette séparation naturelle entre eux ne faisait que doubler l’amour fou qu’il lui portait. Il l’observa alors un moment tout en ramenant sa queue contre ses pattes et en repliant convenablement ses ailes
« Si tu nageais tu aurais pu penser à moi et me ramener du poisson… »
Il lui fit les yeux doux et une mine triste. Elle savait qu’il adorait le poisson mais il ne péchait pas. Il ne savait pas nager. En plus cela alourdissait ses ailes, le mouillait et le rendait vite malade car il prenait facilement froid. La femelle en avait tout a fait conscience. Alors quand elle pêchait pour lui et partageait son repas le félin était au comble du plaisir car il partageait un met succulent avec sa tendre Merëen.
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Re: Jaisfaar et l'utilité de la vie. [PV Mereën
- Je sais pas cela va dépendre de toi mon amour.
Il s'approcha d'elle pour frotter sa joue. Mais la felahis de haut rang était encore excitée, de plus elle était dans sa saison des chaleurs et seul elle pouvait savoir à quelle point elle aimait se frotter à lui dans ses moments. C'est donc ainsi qu'elle vient faire le tour du corps musclé de Jaïfaars tout en lui laissant une traînée de sable humide sur son corps. Il allait surement encore la gronder mais elle aimait bien ça. C'était palpitant pour son petit cœur de le voir se mettre en rogne.
Il se recula avant de sentir qu'elle sentait la poisson. En même temps elle sortait juste de l'eau il était donc normal qu'elle y croise toute sorte de bêtes à écailles. Mais ce dernier lui fit la remarque que madame aurait du allait lui chercher un poisson. Non mais il se prend pour qui lui ? Il a vraiment crue que c'était sa bonne ? En tout cas il peut se le foutre ou je pense son poisson. Merëen n'est pas du genre à faire le boulot pour les autres.
- Oh tu voulais du poisson ? Quel dommage ! Car je n'aurais pas fait cet effort, même pour toi.
Il avait beau la fixer avec un air doux et triste, Merëen avait été sarcastique. Hors de question que la jeune femelle se rabaisse à un rang de chasseur alors qu'elle valait beaucoup mieux que tous. Certes parfois il lui arrivait de ramener du poisson pour tous les deux mais cela arrivait parce que Merëen avait eu les yeux plus gros que le ventre. Mais elle ne lui avait jamais dit. Après tout ça leurs permettaient de passer un bon moment. En plus Jaïfaars ne supporter pas l'eau, il était tout le temps ralentit ou alors il tombait malade. Il était plus agile dans les airs ou sur terre.